Lorsque j’ai commencé l’écriture de Mon prince…, je me suis demandé quelle ville servirait de décor à l’histoire. Comme j’ai besoin de « voir dans ma tête » les lieux où se déroulent les actions, j’utilise en général des endroits que je connais. Ayant changé plusieurs fois de région depuis le début de ma vie d’adulte, j’avais l’embarras du choix. Et puis je me suis dit : pourquoi mon roman ne se passerait pas chez moi, en Touraine ? C’était l’occasion de rendre hommage à ce coin très agréable où nous habitons depuis plusieurs années.
Ce choix de départ anodin a influencé une partie de l’histoire au cours de l’écriture. Je ne vais pas spoiler les détails, mais l’idée de la guinguette a émergé par la suite. Dans une région où les cours d’eau ne manquent pas, nombreuses sont les villes qui proposent ce type d’établissement, et je les fréquente avec plaisir à la belle saison !
Autre avantage : mon héroïne peut ainsi trinquer avec ses amies en buvant des vins locaux. Je me suis amusée à remplacer le champagne habituel des grandes occasions par du Vouvray que je préfère largement !
Je me suis tout de même permis une petite fantaisie : j’avais en tête une image très précise du lieu de vie de Clothilde, et de sa localisation. Plutôt que de jouer les détectives et d’essayer de trouver un endroit s’approchant de mon idée, j’ai pris la liberté de créer de toute pièce la ville de Saint-Martin, sur la rive nord de la Loire. Les personnages ont ainsi pu évoluer librement, sans contraintes géographiques puisque tout sortait de mon imagination.
Aujourd’hui, je me pose la même question pour mon prochain roman : dans quelle(s) ville(s) va-t-il se dérouler ? Je commence à y voir plus clair, mais vous ne connaîtrez pas la réponse avant un certain temps !